Archives de Catégorie: Secrets de cuisine
Ce document, terminé le 1er avril, explique comment prouver photographiquement l’existence d’un cousin de Nessie, le monstre du Loch Ness, avec l’aide d’Affinity Photo.
Photographier le monstre du Loch du Héron
Affinity Photo est si complexe et ambitieux qu’on risque de se perdre dans la documentation disponible, ou en tout cas d’y passer beaucoup de temps avant de le maîtriser. Si, comme c’est mon cas, vous souhaitez surtout l’utiliser pour des tâches photographiques simples que les autres logiciels dont vous disposez ne permettent pas (assemblage de photos et de textes sur un poster, focus stacking, etc.), alors vous pouvez apprendre à réaliser ces tâches beaucoup plus rapidement.
Ce document détaille ainsi en quelques pages ce qu’il faut savoir pour préparer un poster grâce à Affinity Photo. Ce poster pourra comporter des photos et des textes. La méthode décrite permettra par exemple de positionner une seule photo au format non standard sur une feuille de papier au format adapté à un cadre standard, en encadrant cette photo par une zone de la couleur de son choix. Cette zone pourra porter un titre et une signature.
Créer un poster avec Affinity Photo
Photographier en RAW donne beaucoup plus de latitude qu’en JPEG pour corriger la balance des blancs. Encore faut-il savoir ce dont on dispose et ce que l’on veut. Voici cinq approches pour répondre à ces situations, de la plus facile à mettre en œuvre à la plus exigeante. Aucune ne peut prétendre être toujours meilleure que les autres.
Corriger la balance des blancs
Il ne faut pas manquer d’air pour proposer un topo sur la photographie des cracheurs de feu quelques jours après avoir découvert le sujet (grâce au Burn Crew Concept). J’espère tout de même que ces quatre pages pourront vous être utiles.
Photographier des cracheurs de feu
Ce nouveau secret de cuisine traite du transfert, de l’organisation, du catalogage, de la sauvegarde et de l’archivage de vos photos numériques. En bonus final, vous pourrez lire quelques considérations sur l’utilisation d’histogrammes dans le contexte du développement de telles photos.
Gestion des photos numériques
Photographions un sujet immobile avec un appareil photo sur pied (pour éviter les flous de bougé). La profondeur de champ caractérise l’étendue de la zone de netteté des photos obtenues.
Pour un appareil donné,
1- quand on ouvre le diaphragme, elle diminue (comme illustré dans https://bratpix.wordpress.com/2023/12/31/introduction-a-la-photographie/),
2- quand on augmente la distance au sujet, elle augmente,
3- quand on augmente la distance focale, elle diminue.
Prenons un appareil (ici un plein format D810), ouvrons le diaphragme au maximum possible avec les optiques utilisées (ici f/2.8) et regardons sur un exemple ce qui se passe quand on joue avec les deux facteurs restants (distance focale et distance au sujet).
La première photo a été faite avec un 200 mm (longue distance focale).
Comme on pouvait s’y attendre, la profondeur de champ est très faible. La seconde photo a été faite du même endroit, avec un 24 mm (courte distance focale). Désolé, je n’ai pas trop rangé, j’ai voulu faire vite 🙂
La troisième photo montre un recadrage de la seconde à peu près aux limites de la première.
Conclusion 1 : quand on ne change que la distance focale, la profondeur de champ est en effet beaucoup plus grande avec un 24 mm qu’avec un 200 mm.
Il en irait différemment si pour la seconde photo j’avais zoomé avec mes pieds pour cadrer avec le 24 mm comme avec le 200 mm. C’est ce que j’ai fait (très approximativement) pour la photo qui suit.
Ce qu’on avait gagné en profondeur de champ avec la courte distance focale a été perdu avec la courte distance au sujet.
Conclusion 2 : quand on compense le changement de distance focale en zoomant avec les pieds, la profondeur de champ ne change pas.
Par contre la profondeur de champ ne suffit pas à définir les propriétés d’une image, et la dernière photo est bien différente de la première. Si j’avais photographié un visage de près au lieu de cette mire de calibration, le résultat aurait sans doute été bien décevant.
Conclusion 3 : Quand on veut isoler un visage d’un fond disgracieux ou sans intérêt en jouant sur la profondeur de champ, pour éviter des déformations gênantes du sujet, mieux vaut utiliser un téléobjectif que de se rapprocher avec un grand angle.
Profondeur de champ
L’exposé que vous pouvez télécharger en cliquant sur le bouton ci-dessous a été fait devant des lycéens il y a presque treize ans. Autant vous dire qu’il ignore tout des derniers développements en ce qui concerne le matériel. (Les appareils photos dits hybrides n’existaient pas encore.) Il devrait quand même pouvoir intéresser ceux qui se considèrent comme des débutants, car les notions de base n’ont pas changé.
Vos commentaires seront les bienvenus.
Introduction à la photographie
Voici le texte du topo que j’ai présenté à des amis du Club Photo de Cachan sur les avantages comparés des formats RAW et JPEG et sur les logiciels qui permettent de passer du premier au second.
RAW ou JPEG ?
L’exposé qui suit, présenté au Club Photo de Cachan, explique en termes simples le fonctionnement du capteur d’un appareil photo numérique et ses conséquences sur la façon dont nous devons régler notre appareil.